Société d’Histoire d’Yerres  

EXPO MARTIGNY 2021

Gustave Caillebotte, Impressionniste et moderne

INVENTAIRE DES ERREURS DÉTECTÉES DANS LE CATALOGUE


Légendes   1ère ligne : numéro de page du catalogue et proposition erronée (en gras)
2ème ligne : correction proposée
Lignes suivantes : sources et/ou commentaires

p. 13  
1994 pour le centenaire de sa naissance
Il s’agit du centenaire de sa mort.

p. 14  
De seize ans son cadet
Alfred est né en 1834, cela donne 14 ans de différence en âge (1834 à 1848).

p. 14  
Cénotaphe, terme sans doute inapproprié.
Tous les membres de la famille, y compris René, sont inscrits dans le caveau familial au cimetière du Père-Lachaise.

p. 14  
Supposition suicide de René
Dans un tel cas, il serait bien de citer la ou les sources (familiales ou autres ?)

p. 14  
En témoigne
Inversion du (ou des) sujet(s) : en témoignent.

p. 15  
Fig. 3 Légende erronée : l’Exèdre.
Le dessin représente la colonnade du Casin (façade à l’ouest).
L’Exèdre, fabrique antique, non visible sur le dessin, est située dans la cour d’honneur (une exèdre).

p. 15  
Le premier propriétaire transitoire.
Ce mot prête à confusion, car nous sommes remontés jusqu’à 1600 pour étudier les propriétaires successifs (depuis la famille Budé, seigneurs d’Yerres).
Il est vrai que Pierre Frédéric Borrel est le principal aménageur du parc paysager à partir de 1824.

p. 15  
Pierre Borrel.
Pierre Frédéric Borrel.
Car Pierre Borrel n’est autre que son père (acte de baptême le 27 juin 1785).

p. 16  
Le mobilier Balkany … fut acquis par plusieurs musées étrangers et par le département d’Île-de-France.
L’expression département d’Île-de-France n’a pas de réalité juridique. C’est la région Île-de-France ou bien le département de l’Essonne.
C’est bien le Fonds de dotation « Les Amis de la Propriété Caillebotte », qui l’a acquis lors d’une vente aux enchères, avec un prêt de la Commune d’Yerres.

p. 16  
La propriété familiale à Yerres, rachetée par l’administration
C’est la commune d’Yerres qui en a fait l’acquisition en 1973 (délibération du conseil municipal, et acte notarié).

p. 16  
Vente en 1881, après la mort de leur mère.
La vente principale a lieu en 1879, en faveur de Pierre-Ferdinand Dubois.
Céleste Daufresne est décédée le 20 octobre 1878 (et non pas le 28, comme il est écrit page 162 du catalogue).
Il est vrai que la vente d’une petite parcelle, celle qui contenait la mare à glace, a été confiée au maître d’hôtel Jean Daurelle, et a été signée en 1881.

p. 18  
Élève attentif de son oncle Alfred pour le dessin industriel
Cet Alfred, se pourrait-il être le demi-frère de Gustave, curé ?
Que Caillebotte ait pris des cours de dessin dès le collège, il n’y a pas à en douter. On imagine même qu’il a pu avoir des connaissances en géométrie descriptive (discipline très enseignée au XIXe siècle et basée sur l’observation directe des objets, etc.)

p. 18  
Décès de Martial Caillebotte le 24 décembre 1874
Le 25 décembre, tel qu’écrit sur l’inventaire après décès le concernant et inscrit « le jour de Noël » dans le caveau familial.

p. 20  
Martial Caillebotte avait dû vendre dès 1870 nombres de ses investissements haussmanniens.
Il avait loti une vingtaine d’immeubles rue des Deux-Gares ; pas loin de son entreprise Le Service du lit militaire. Martial Caillebotte, semble-t-il, n’eût jamais à « souffrir » de réels « problèmes » d’argent.

p. 21  
La Yerres
L’Yerres, la rivière, qui à cette époque, était orthographiée « Yères » (archives communales)

p. 24  
Ainsi Gustave quitte t-il l’appartement de la rue Scribe à Paris
Confusion avec son frère Martial, avec lequel il réside au 31 boulevard Haussmann.
Puis déménagement de Gustave au Petit-Gennevilliers en 1881.
Voir aussi page 16

p. 43  
Dans Le Déjeuner (le tableau), Martial s’acharne sur son repas.
Tous les spécialistes s’accordent à reconnaître René dans ce tableau.

p. 45  
Martial Caillebotte, le deuxième frère de Gustave…
Martial est le troisième frère, né en 1853 ; René étant le deuxième, né en 1851.

p. 136  
En 1880, …
C’est en 1881 que Gustave et Martial achètent au Petit-Gennevilliers.
Voir aussi page 152

p. 139  
Eugène Daufresne achète des toiles
Il possédait plusieurs toiles de Gustave, qui furent léguées à sa mort en 1896 à Martial (Marie Berhaut 1994 p. 94).

p. 152  
Date d’achat d’une demeure en pierre de taille au Petit-Gennevilliers en 1888.
Les achats successifs des frères Gustave et Martial, puis de Gustave seul au Petit-Gennevilliers s’échelonnent de 1881 à 1887.

p. 162  
Décès de Céleste Daufresne, mère de Gustave, le 28 octobre 1878.
La bonne date est le 20 octobre (état civil)

p. 164  
Son oncle Martial, disparu en 1878
C’est bien en 1874 que Marie a perdu son oncle Martial.

p. 164  
Mariage de Marie Caillebotte en 1872
Marie s’est mariée en 1877 avec un cousin Augustin Caillebotte.
(Acte d’état civil)

p. 164  
Tableau Portraits à la campagne, au second plan à droite la mère de la jeune femme
Texte imprécis, car c’est bien Mme Charles Caillebotte qui est assise sur le banc.
(Exposition Caillebotte, portraits intimes d’une famille normande, Bayeux 2016)

p. 200  
Légende de la figure Gustave Caillebotte en bateau
Il s’agit de Maurice Minoret, le beau-frère de Martial Caillebotte
(Exposition Dans l’intimité des frères Caillebotte, Musée Jacquemart-André, 2011)

p. 299  
Légende de la figure 7
Il s’agit d‘une maison qui appartient à la famille de Marie Minoret, épouse de Martial, à Montgeron, commune voisine d’Yerres.
(A fait place à un groupe d’immeubles dans les années 1960).
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