La décomposition de la coalition austro-allemande s’accélère, les Italiens ont lancé une grande offensive contre l’Autriche-Hongrie. À bout de ressources, cette dernière demande un armistice, qui sera conclu le 3 novembre.
Des troubles éclatent dans une Allemagne épuisée. Le 3 novembre, la flotte de haute mer se mutine à Kiel et l’insurrection gagne des grandes villes allemandes : Hanovre, Cologne, etc.
Le 5 novembre, l’Allemagne accepte les conditions de Wilson et est priée d’envoyer une délégation au QG de Foch.
Le 8 novembre, la délégation allemande arrive à Rethondes et prend connaissance des conditions de l’armistice.
Un plénipotentiaire allemand retourne à Berlin le 9, porteur des conditions de l’armistice.
La situation s’aggrave en Allemagne et le Kaiser est obligé de quitter son pays pour la Hollande.
Le chancelier Ebert s’incline et autorise son plénipotentiaire à signer l’armistice dans les conditions imposées le 8.
Un armistice de 36 jour est signé le 11 novembre pour prendre effet à 11 heures.